vendredi 27 février 2015

Arevashima: fiasco industriel et magouilles en tous genres

Fiasco industriel

Le 23 février 2015, Areva, le champion français du nucléaire publie une perte historique d’environ 5 milliards d’euros, soit l’équivalent de 60% de son chiffre d’affaires.
Avec un endettement de 4,7 milliards, pour un capital de 3,6 milliards, cela signifie purement et simplement que si Areva était une société privée, elle aurait déjà déposé son bilan. Malheureusement pour nous, Areva est détenue à 87% par l’état français, c’est-à-dire vous et moi qui finançons cette pompe à fric avec nos taxes et nos impôts. Donc, pas d’inquiétude, la République exemplaire va nous arranger tout cela quitte à nous assommer un peu plus, bien entendu, au nom de l’intérêt général, c’est-à-dire au nom de l’intérêt exclusif des socialistes qui nous gouvernent.

Areva est présente dans 43 pays, compte 45 000 collaborateurs (dont beaucoup vont être virés très prochainement) et travaille principalement dans le domaine du nucléaire : extraction d’uranium, fabrication et traitement de combustible, construction de centrales nucléaires...
Mais cette boîte est surtout une multinationale gérée par des politiques, c’est-à-dire des incapables menteurs et tricheurs. Elle est donc minée, sans mauvais jeux de mots, par les affaires.

Le plus gros scandale qui ressemble bien à une escroquerie en bande organisée s’appelle Uramin. En 2007, Areva rachète pour 2,5 milliards de dollars une société minière canadienne qui exploite des mines inexploitables. Quand le pot aux roses est découvert, on a le droit à un rapport de la cour des comptes, un signalement au procureur, une enquête de la brigade financière, la totale. Avec les commissions versées aux différents intermédiaires évaporés dans la nature, on atteint 3 milliards d’euros. Cette opération géniale a été montée par Anne Lauvergeon, ancienne sherpa de Mitterand, proche des socialistes et de Hollande au point d’avoir failli entrer dans le gouvernement Valls. Rien qu’en 2011, elle touche 2 271 154 € d’indemnités pour l’ensemble de son œuvre à la tête d’Areva qu’elle quitte, virée par Sarkozy.
De mauvaises langues au sein de la société affirment qu’elle a fait plus de mal à la tête d’Areva que tous les écologistes réunis.

Areva c’est aussi l’EPR (European Pressurized Reactor). La Rolls-Royce des centrales nucléaires, selon l’entreprise. Sauf qu’en France on sait construire des Renault et des Peugeot, pas des Rolls. Le coût initial d’un EPR était de 3 milliards d’euros. Enfin, ça, c’était la promesse, du style « moi, votre fournisseur… », du blabla pour gogo. Le gogo, ils en ont trouvé un.
En l’occurrence, la Finlande. Le projet s’appelle OL3 et la centrale devait être livrée en 2011. Mais là encore l’amateurisme est la règle, à moins que la justice ne s’en mêle encore et nous apprenne que ça va bien au delà de la simple incompétence. Aujourd’hui, et ce n’est pas fini, OL3 va coûter au moins 7,4 milliards d’euros et ne sera pas livré avant… 2018. (1)
Vous me direz, c’est la Finlande, on s’en tamponne, ils n’avaient qu’à pas signer avec ces branquignoles. Ok. Flamanville, ça vous dit quelque chose ? En gros, c’est la même arnaque que pour la Finlande, mais en France. Pour le coût des travaux, on passe de 3,3 milliards d’euros à … 9 milliards. Qui dit mieux ? Pour la date de mise en service, pas avant 2017, au moins 5 ans de retard. Bien évidemment, tout cela va se répercuter sur le prix de revient du kilowatt-heure et donc sur la facture finale payée par… Je vous le donne en mille… L’usager et le contribuable donc vous et re-vous. Ah oui, j’ai oublié la cerise sur le gâteau. En mars 2015, plusieurs entreprises réalisant les travaux de Flamanville dont Bouygues vont devoir se présenter devant un juge pour… travail dissimulé. Ils avaient la fâcheuse tendance à abuser des travailleurs détachés polonais et roumains.

C’est bien le socialo-capitalisme. On peut aussi décider des cours de bourse pour gonfler artificiellement les ventes d’actifs et entuber tout le monde. Le 12 décembre 2014, le petit Macron signe un décret (2) autorisant le CEA (Commissariat à l’Energie Atomique) à vendre à l’état, 27 millions d’actions Areva pour un total de 334 millions d’euros, soit un prix unitaire de 12,2 €. Autrement dit, les français, les moutons, les pigeons, appelez-les comme vous voulez, on acheté des actions 12,2 € alors que le même jour, elles cotaient 8,9 € soit leur plus bas annuel… La surfacturation de 37% représente la bagatelle de 90 millions d’euros.
Il faudrait regarder combien de gardes du corps et de trajets professionnels cela représente pour Julie Gayet, la maîtresse du moment de Dominique Hollande, mais c’est sur, avec cette somme, il va pouvoir lui faire voir du pays à nos frais.


Magouilles en tous genres

Mais Areva n’est pas seulement un ex-fleuron de la technologie française, c’est aussi une sorte de caisse noire de l’état français qui sert de prétexte à différentes opérations qui n’ont rien à voir avec son métier comme la rémunération de conseillers israéliens, l’achat d’avions à des présidents étrangers et … la remise de rançon aux terroristes d’Al Quaïda.

Le 18 février 2015, le Nouvel Obs publie un contrat entre Areva et … Avi Pazner, ancien ambassadeur d’Israël en France (3). Celui qui est aujourd’hui porte-parole de Netanyahu en campagne pour sa ré-élection en Israël aurait été rémunéré entre 2010 et 2013 par Areva comme… consultant. Vous remarquerez que dans « consultant », il y a « sultan ». Hôtels de luxe, voyages en business class… Tous les déplacements sont pris en charge aux frais de la princesse.
Du lobbying classique diront certains. Oui, mais le problème c’est qu’Areva n’a pas plus d’activité en Israël qu’un socialiste encarté n’a de moralité, c’est-à-dire aucune, rien, nada, zéro. Donc on ne comprend pas bien en quoi Pazner défendrait les intérêts d’Areva, c’est-à-dire de l’état français. Et compte tenu de la réaction des israéliens aux projets de centrales nucléaires en Iran, on ne voit pas comment ce pays autoriserait un de ses autres voisins, fusse la Jordanie à en construire une. Le contrat avec Pazner et les sommes versées apparaissent donc comme plus que suspects, au moins à la brigade financière qui est saisie de l’affaire. 

Areva coule, mais Areva trouve quand même de l’argent pour faire des cadeaux aux chefs d’état étrangers. Pascal Terrasse est député PS de l’Ardêche, c’est un proche de Manuel Valls qui passe pour un « réformateur », un type bien qu’on croit sur parole par conséquent. Lors des travaux parlementaires de la commission des finances enregistrés le 10 septembre 2014, il déclare à propos des activités économiques françaises en Afrique : « Les responsables politiques, notamment africains, font monter le prix des autorisations. C’est ainsi qu’Areva a dû acheter au président de la République nigérienne un avion de 32 millions d’euros il y a quinze jours ! » (4)
Mais attention, si les pratiques de l’état via Areva ressemblent beaucoup à celles de la mafia, les socialistes n’aiment pas trop qu’on en parle. Ainsi, Stéphane Lhomme, président de l’observatoire du nucléaire (5) qui a levé le lièvre et accusé Areva de corruption a fait l’objet d’une plainte de la société pour diffamation. Pas de chance, il vient d’être relaxé par la cour d’appel de Paris le 21 janvier 2015.

Areva c’est aussi et surtout l’intervention financière de l’état français pour payer des rançons aux terroristes tout en le niant. Ainsi, d’après de nombreux observateurs, c’est bien Areva qui a contribué à verser environ 20 millions d’euros à Al Quaïda pour la libération des otages du Sahel en octobre 2013. (6) Les otages du Sahel, vous ne vous rappelez pas ? L’affaire à propos de laquelle Laurent Fabius déclarait : « Ce que je peux vous dire c'est que la France ne paye pas de rançon, c'est clair et net ». Mais oui, les mecs, ils enlèvent des otages juste pour voir Fabius et après ils les libèrent. C’est ça, on y croit. Tu nous le jures sur la tête de Cahuzac, aussi, non ?
Qui a payé pour monsieur Lazarevic en décembre 2014, présenté comme le dernier otage français ? Areva. Qui paiera pour la prochaine otage française enlevée il y a quelques jours ? Areva ?
Grâce à Areva et à la politique française de paiement de rançons aux terroristes d’Al Quaïda et d’ailleurs, le cours de l’otage a grimpé en flèche. Alors qu’il était d’environ 200 000 $ en 2003, un otage se négocie aujourd’hui 50 fois plus, soit 10 millions d’euros… Du coup, enlever des ressortissants français est devenu l’un des business les plus rentables qu’il soit.

A défaut de devenir un constructeur de centrales nucléaires fiables, la France, avec le concours d’Areva, est devenue un des meilleurs clients d’Al Quaïda tout en étant un de ses plus fidèles fournisseurs d’otages. Il faut le faire, non ?

Les socialistes gèrent Areva comme ils gèrent la France, c’est-à-dire n’importe comment. Mensonges, magouilles, commissions occultes, cadeaux aux chefs d’états africains, financement des terroristes, et encore, on ne connaît pas tout. Bien entendu, il n’y aura jamais de responsables, encore moins de coupables. Dans quelques jours ou quelques mois, on expliquera aux milliers d’employés licenciés qu’il en va de l’indépendance de la France, de sa sécurité et de ses intérêts fondamentaux. Pendant ce temps, les terroristes d’Al Quaïda se marrent dans leurs 4x4 tout neufs et négocient déjà avec la France, qu’ils savent particulièrement généreuse, le montant de leur nouvelle otage enlevée le 24 février.







(6) http://www.liberation.fr/monde/2013/10/31/otages-du-sahel-la-rancon-aurait-ete-versee-par-areva-et-vinci_943735

vendredi 20 février 2015

France - Maroc: la torture à l'honneur


Les socialistes n’ont pas fini d’utiliser le prétexte de la lutte contre le terrorisme pour faire absolument n’importe quoi. Après la garde-à-vue des enfants (1), après l’ouverture officielle de la chasse aux musulmans avec numéro vert et formulaire de délation (2), voici maintenant la légion d’honneur pour le chef de la DST marocaine poursuivi en France pour actes de tortures.

"On va faire de toi de la viande hachée"

Février 2014. Un juge fait porter à la résidence de l’ambassadeur du Maroc en France une convocation visant le chef des services de renseignements marocains qui se trouvait en France. Abdelattif Hammouchi fait en effet l’objet de plusieurs plaintes pour torture et complicité de torture notamment par l’ACAT (Action des Chrétiens pour l'Abolition de la Torture) et le champion de monde de kick-boxing Zakaria Moumni.
Selon ses déclarations (3), le champion est arrêté par les services secrets marocains à sa descente d’avion le 27 septembre 2010 puis conduit au centre de torture de Tamara. Là, il est mis à nu, attaché à une chaise, torturé, électrocuté, suspendu la tête en bas, frappé à coups de barre de fer pendant 4 jours. Lors d’une séance de torture il déclare apercevoir le chef des services secrets en personne. Ses bourreaux lui expliquent alors: «ici c’est l’abattoir de sa majesté on va te découper, on va faire de toi de la viande hachée, tu sortiras dans des boîtes de conserve».
Amnesty International, Human Rights Watch, la FIDH, de nombreuses ONG se saisissent de cette affaire et il est finalement libéré après 18 mois de prison.

Ce n’est pas très étonnant quand on sait que le Maroc fait partie du réseau des prisons secrètes gérées par la CIA dans le cadre de la « guerre contre le terrorisme ». Ces prisons permettent aux américains de détenir des dizaines de milliers de personnes en dehors de tout cadre légal comme à Guantanamo. Ce réseau a été dénoncé fin 2005 par le Washington Post et confirmé par la CIA elle-même dans un rapport d’avril 2014.

Le Maroc est donc un pays formidable dont les pratiques sont régulièrement pointées du doigt par la plus hautes instances internationales.  Le 29 mai 2014, le Haut Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONU souligne son « inquiétude à propos de l'utilisation de la torture et de mauvais traitements ainsi que la recevabilité par les tribunaux des aveux extraits sous la torture. Le Comité des Nations unies contre la torture a également exprimé sa profonde préoccupation a ce sujet au Gouvernement du Maroc ».

Le problème, c’est que la torture est au Maroc ce que la corrida est à l’Espagne. Une vieille tradition ancestrale, une curiosité touristique qu’apprécient particulièrement les américains qui n’osent plus trop la pratiquer chez eux, sauf pour exécuter des condamnés à mort. Tous ceux qui osent la dénoncer finissent en prison.
La convocation du chef des services secrets pour des actes de torture est donc vécue comme un véritable crime de lèse-majesté et une remise en cause de leur souveraineté par la Maroc qui va immédiatement décider la suspension de la coopération judiciaire avec la France.

Depuis presqu’un an, la France est en négociation avec le royaume chérifien, dirigé par le Commandeur des Croyants, sa majesté le roi Mohammed VI, pour rétablir un coopération qui permette de mieux traquer les apprentis candidats djihadistes dont les franco-marocains.
Des pressions en tout genre ont donc été exercées par les marocains pour faire monter les enchères, dont la plus spectaculaire est la publication récente par le journal El Watan Al An d’un Hollande grimé en Hitler avec moustaches et uniforme nazi. (4) Quand on connaît l’amour que portent nos amis marocains à la liberté de la presse, il est inconcevable que cette une visant Hollande ait pu sortir sans l’autorisation du pouvoir.

Bilan des courses : officier de la légion d’honneur

Le 14 février 2015 à Rabat, M. Cazeneuve, Ministre de l’Intérieur et grand gourou du pouvoir socialiste contre le terrorisme, les enfants qui publient des caricatures et tout ce qui ressemble à une opposition déclare allègrement :
« Je veux tout particulièrement saluer l'action menée par la direction générale de la sécurité du territoire et en premier lieu, par son directeur général, monsieur Abdellatif Hammouchi. Leur rôle est déterminant dans la coopération que nous menons pour lutter contre le terrorisme. Leur professionnalisme et leur compétence sont reconnues de tous. » Et d’annoncer dans la foulée que monsieur le directeur général des centres de thalassothérapie électrifiés se verra remettre les insignes d'officier de la légion d'honneur.

Avec Hammouchi, c’est toute la police politique marocaine et la torture institutionnelle que la France récompense. « Leur professionnalisme et leur compétence sont reconnues de tous ». Tu m’étonnes. C’est sûr qu’on n’a pas encore trouvé mieux que la torture pour faire parler quelqu’un. Avec une bonne gégène, on arrive même à en faire chanter il parait. Bon, ils sentent un peu le poulet grillé à la fin, mais que voulez-vous, aucun système n’est parfait.

La France, patrie des droits de l’homme va donc, au nom de la lutte contre le terrorisme, décorer le directeur des services secrets d’un pays dénoncé par l’ONU pour pratiquer la torture. Un peu comme si on décorait Cahuzac pour sa contribution à la lutte contre la fraude fiscale. Extraordinaire, non ?

On livre les français pieds et poings liés ou directement dans un cercueil ?

Dorénavant, les procédure lancées en France visant des marocains seront transmises à Rabat et à l’inverse les dossiers de français poursuivis au Maroc seront transmis à Paris. Chacun pourra alors y donner suite… Ou pas… Il y a fort à parier que le dossier Hammouchi soit donc enterré avec l’honneur de la France.
Avant de partir sous le soleil du Maroc, il est donc désormais conseillé de s’assurer qu’aucune plainte n’est lancée contre soi sous peine d’y rester un bon bout de temps. A l’ombre…
Tiens, justement. L’ACAT qui a dénoncé les faits de torture est convoquée le 26 février devant le Tribunal de Grande Instance de Rabat pour « diffamation, outrage envers les corps constitués, utiliser la manœuvre et la fraude pour inciter à faire de faux témoignages, complicité et injures publiques ». (5)

Au nom de la lutte contre le terrorisme, l’amitié nouvelle qui unit nos deux pays et pour faire plaisir à Najat Vallaud Belkacem, notre ministre Franco-Marocaine de l’Education Laïque et du Redressement Moral Socialiste, on leur livre les dirigeants de l’ACAT pieds et poings liés ou directement dans un cercueil ?






(5)http://www.acatfrance.fr/communique-de-presse/le-maroc-assigne-en-justice-les-victimes-de-torture-et-lacat

mardi 17 février 2015

Lettre ouverte à Charlie Dumas, ce "sale bonhomme"


Lors d’une émission de radio, le 16 février 2015, vous avez, de manière scandaleuse, osé mettre en cause l’indépendance de Manuel Valls. Dois-je vous rappeler que cet homme est premier ministre de la France, merde, quand même.

Vous avez, sous l’influence évidente du journaliste qui vous interrogeait, sous-entendu que Valls était sous influence de sa femme, juive. Non mais quel scandale ! Quelle ineptie ! Quelle honte !

Vous auriez pu aussi dire, tant que vous y êtes, que Manuel Carlos Valls est sous influence espagnole puisqu’il est né en Espagne d’un père espagnol, qu’il aime la corrida et qu’il ne fut naturalisé Français qu’à l’âge de 20 ans.

Vous auriez pu dire, tant que vous y êtes, que Valls est sous influence des françs maçons puisque tout le monde sait qu’il a fréquenté des loges dans les années 80, notamment avec son ami Bauer, parrain d'un de ses fils.

Vous auriez pu dire, tant que vous y êtes, que Valls est sous influence d’Israël puisqu’il multiplie les déclarations d’amour pour ce pays en lui déclarant régulièrement sa fougue, son « amitié » et son «engagement absolu ».

Non, monsieur Dumas, vous avez tort. La France est un grand pays socialiste, nationaliste, dont la religion d’état officielle est la laïcité. Elle ne reconnaît par conséquent aucun communautarisme. Dominique Hollande l’a rappelé lors de son intervention du 17 janvier 2015 : «Il n'y a qu'une seule France sans distinction de religion… Je ne connais pas d’autre communauté que la communauté nationale ». Par conséquent, Valls ne doit pas, Valls, ne peut pas être taxé de communautarisme. C’est impossible.

Quoi ? Comment ? c’est Valls lui-même qui le revendique haut et fort ?

Ah, je vois, monsieur l’avocat (1), fait allusion à cette fameuse émission de radio, le 17 juin 2011 où Valls déclare :

« Par ma femme, je suis lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël » 

Et bien non, ce n’est pas une raison. Il a dit « lié de manière éternelle ». Il n’a pas dit « sous influence ». Comment ? C’est encore plus grave ? Taisez-vous, c’est comme ça. Taisez-vous ; Elkabbach. C’est insupportable. Vous êtes Charlie oui ou merde. Attention. Si vous déclarez que vous n’êtes pas Charlie, vous serez mis en examen pour apologie du terrorisme comme ces gamins qu’on va envoyer dans des camps de redressement. (2)

Manuel Valls lui, peut dire qu’il est « lié de manière éternelle » à la communauté juive et à Israël. Il peut aussi affirmer haut et fort son communautarisme dans un pays qui se dit laïc et déclarer:

« La France a une part juive incontestable. Sans les Français juifs, ce pays que nous aimons, la France, ne serait plus tout-à-fait la France. »

« Les juifs de France, comme le fait aujourd’hui le ministre de l’intérieur, peuvent porter avec fierté leur kippa »

« Moi, Je suis chef du gouvernement, premier ministre de la France et mon seul rôle, ma seule mission, c’est de mobiliser pour combattre l’antisémitisme. »

« La communauté juive, c’est la France. Et la France, sans la communauté juive, ce n’est pas la France.

« Les juifs de France sont plus que jamais les français à l’avant-garde de la République et de nos valeurs. »

Et j’en passe et des meilleures.

Mais vous, Monsieur Dumas, vous n’avez pas le droit de dire exactement la même chose bien qu’à ce niveau là, il suffit de reprendre l’ensemble des déclarations de Manuel Valls pour se rendre compte de manière évidente que ce n’est plus seulement de l’influence, mais ça relèverait plutôt de la dépendance, de l’addiction voire de l’adoration.

En laissant entendre que Manuel Carlos Valls serait sous influence en raison de la religion de sa femme, vous avez volontairement dissimulé une partie de la vérité aux Français. Il y a bien d’autres motifs pour expliquer ce que vous prétendez mais vous préférez les garder pour vous.

C’est inadmissible monsieur Dumas. Vous n’êtes qu’un sale bonhomme. (3)


Post Scriptum : (juste entre nous) Je suis très étonné que personne, à commencer par Valls lui-même qui qualifie vos déclarations « d’antisémites » n’ait porté plainte. Toute cette agitation médiatico-socialiste ne serait qu’une tempête dans un verre d’eau ?
Vos propos ne seraient finalement pas condamnables par un tribunal et relèveraient de la simple liberté d’expression ?
Comme Charlie ?
Non… Pas possible…. Ca alors…


(1) Roland Dumas à 92 ans, il est avocat. Résistant pendant la guerre de 39 ­- 45, ancien ministre des affaires étrangères, ancien président du conseil constitutionnel. Son père, arrêté par la Gestapo sur dénonciation a été fusillé en 1944.

(2) http://philippealain.blogspot.com/2015/01/la-france-en-guerre-contre-ses-enfants.html

(3) http://www.youtube.com/watch?v=xRrOBE3OerI

samedi 14 février 2015

Et quand ils vont aux putes, on paye aussi ?


©Reuters


La France est un pays formidable. Une grande démocratie. Nous avons un président sans pareil dont le comportement est « à chaque instant exemplaire », comme il l’avait promis lors de la campagne électorale.

Vendredi 13 février 2015, soit environ un an après les photos de Hollande en scooter derrière son garde du corps rendant visite à Julie Gayet, Closer remet le couvert. Cette fois-ci, le magazine publie des photos de l’actrice se rendant sur le tournage d’un film dans une voiture de l’Elysée, encadrée par 2 fonctionnaires dont un officier du Groupe de Sécurité de la Présidence de la République (GSPR).

Le détournement des moyens de l’état au profit de sa vie privée n’est pas une première, ni pour Hollande, ni pour les présidents socialistes.

En 2012, lors de son entrée à l’Elysée, Hollande nous ramène dans ses bagages Valérie. 5 collaborateurs, 4 gardes du corps, 85 000 € de frais de déplacements par an. Coût pour le contribuable : environ 500 000 €, soit plus de 1 300 € par jour. 
Ces dépenses avaient déjà fait couler beaucoup d’encre à l’époque. 500 000 € par an payés par l’état simplement parce qu’elle couchait avec Hollande. Ni femme légitime, ni première dame. Simple maîtresse répudiée comme une chienne par un coup de fil à l’AFP de Dominique Hollande : «Je fais savoir que j'ai mis fin à la vie commune que je partageais avec Valérie Trierweiler».

Ce coup de fil du petit télégraphiste est arrivé juste après Julie et l’épisode du scooter. En janvier 2014, la France, sidérée, apprend que le Président de la République Française, incapable de refréner ses pulsions sexuelles enfourche régulièrement le scooter de son garde du corps, le tient fermement par la taille et lui ordonne de se rendre dans un appartement pour des parties de jambes en l’air. Le tout dans le dos de Trierweiler, à l’époque toujours maîtresse officielle, de ses collaborateurs les plus proches, de sa propre famille, mais déjà avec l’aide du GSPR qui assure le transport. Cerise sur le gâteau, c’est apparemment le même officier qui apportait les croissants au lit qui est maintenant chargé de dorloter Julie.

Le détournement des moyens de l’état aux fins personnelles des présidents socialistes est un grand classique de la vie politique Française. Mitterrand déjà, à son époque faisait entretenir aux frais de la République sa seconde femme et leur fille Mazarine. Pour leur protection, il avait créé le GSPR, ce même service utilisé aujourd’hui par Hollande pour servir de taxi à sa maîtresse. Tous les mêmes.

Arrêtez de nous bassiner avec sa vie privée.

Quand on veut préserver sa vie privée, on ne devient pas président de la république. Ou alors, on est vraiment irréprochable. Certaines fonctions, plus que d’autres, résistent mal au mensonge, au cocufiage et aux détournements.
Imaginez un chef d’entreprise qui ment jour et nuit à sa femme, ses collaborateurs, son conseil d’administration pour cacher sa double vie. Imaginez un chef d’entreprise qui utilise son chauffeur et sa voiture de fonction pour aller se taper une maîtresse. Imaginez un chef d’entreprise qui demande à son chauffeur de lui porter les croissants au lit. Imaginer un chef d’entreprise qui offre deux collaborateurs et une voiture de fonction à sa maîtresse pour qu’elle se rende à son travail à 350 kms de là.
N’importe quel chef d’entreprise qui se livrerait à de tels détournements serait poursuivi pour abus de biens sociaux. Et tout ce que la France compte de socialistes hurlerait comme un seul chien.
Non, ces affaires ne sont pas des affaires privées. Elles sont une révélation de la conception monarchique du pouvoir qu’ont les socialistes et Hollande. Les socialistes, ces perpétuels donneurs de leçons dont le patron érige le mensonge en principe de communication avec son entourage.

Plus menteur qu’un socialiste, tu meurs

Quand il est surpris dans sa garçonnière en pleine partie de jambes en l’air tel un DSK, Hollande, son gouvernement et les socialistes s’indignent… C’est une affaire privée qui doit rester privée. Mais quand il est surpris en plein détournement des moyens de l’état qu’il met à disposition de sa maîtresse pour des trajets professionnels, Hollande, son gouvernement et les socialistes évoquent une affaire publique : la maîtresse est en danger. A travers elle, on pourrait atteindre le président. Il est donc normal que les moyens de l’état soient mis à son service. Non mais de qui se foutent-ils ? C’est une affaire privée ou c’est une affaire publique ? Faudrait savoir.

Pendant des semaines, François Hollande a menti à la femme qui partageait sa vie depuis 8 ans, à ses collaborateurs les plus proches, à sa propre famille pour tenter de dissimuler sa liaison avec Julie Gayet. Donc, dans la vie privée, Hollande est capable de mentir à tout le monde et surtout à sa propre famille.
Mais attention, c’est juste dans le privé. Parce que dans sa vie publique, il est exemplaire, il tient toutes ses promesses et il ne ment jamais. L’inversion de la courbe du chômage, la finance, son pire ennemi, la hausse des impôts… Et vous savez quoi, il honore même la parole de la France en respectant les contrats signés avec d’autres pays.

En résumé, cet homme ment comme un arracheur de dents dans sa vie privée, mais il serait incapable du moindre mensonge dans sa vie publique. Et puis quoi encore ? Il faudra bien un jour que Hollande, les socialistes et les médias cessent de nous prendre pour des imbéciles.

A qui le tour ?

Alors que la dette de la France atteint 2 000 milliards d’euros, que nous dépassons les 5 millions de chômeurs, Hollande, le président « exemplaire » met au service de ses maîtresses les moyens de l’état. Circulez, il n’y a rien à voir. Tout ceci est parfaitement normal.
Après Ségolène, Valérie, Julie, qui sera la prochaine ? A n’en pas douter, il ne s’arrêtera pas en si bon chemin.

La France est un pays formidable, une grande démocratie qui n’a pas de leçon à recevoir de personne et surtout pas des monarchies du golfe. Puisqu’on vous le dit. Les princes Saoudiens, eux, passent leurs vacances à Ibiza sur des yachts avec des putes de luxe mais quand une femme commet l’adultère chez eux, ils la font lapider.

Aller, encore un effort, on y est presque.